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Cet ouvrage s’appuie sur la Thèse de Françoise Zannier, publiée en 2010 aux Editions l’Harmattan.
Le texte prononcé au Colloque de l’APSYEN 65 (Association des Psychologues de l'Education Nationale) le 1er Juin 2016, met à plat les intérêts et enjeux de l’intégration en Psychologie, à l’adresse des Psychologues principalement.
Dans la première partie, il est question de comprendre et d'expliquer les situations de rivalité et de conflit entre les disciplines, parfois nommées la guerre des psys.
Dans ce but, une revue des causes à la fois historiques, politiques et institutionnelles, épistémologiques et scientifiques, aboutissant à cette conjoncture, est effectuée.
Les disciplines concernées sont principalement : la psychiatrie et la neuropsychologie d'une part, pour ce qui concerne les disciplines médicales ou
paramédicales - i.e. s'appuyant sur des thèses biologiques ; la psychanalyse, la psychologie cognitivo-comportementale, l'école systémique et l'ethnopsychanalyse (dite aussi ethnopsychiatrie) d'autre part,
pour ce qui concerne les disciplines psychologiques - i.e. traitant le psychisme en tant que tel.
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Dans la 2e partie, l'objectif est d'expliquer pourquoi un dialogue est nécessaire entre les disciplines et pourquoi il est fécond, sur les plans épistémologique et théorique, et ensuite sur les plans clinique et pratique.
L'idée fondamentale est que l'éclectisme et l'intégration en psychothérapie sont possibles et souhaitables, ceci n'excluant pas une méthodologie rigoureuse.
Cette méthodologie s'appuie sur une analyse comparative et critique des disciplines ainsi que de leurs présupposés.
Il est notamment question de départager les approches pour utiliser au mieux leurs complémentarités (facteurs communs et spécifiques) sans tomber dans
des pièges tels que le flou, les amalgames,
le relativisme,
l'amateurisme, le charlatanisme, etc...
En d'autres termes, si le positivisme et les critères de Popper
en particulier, sont contestés par l'auteur, rappelant la distinction
fondamentale entre sciences exactes ou physiques/naturelles et sciences humaines
ou morales, elle n'en plaide pas moins pour une formation de haut niveau en
psychologie et pour la règlementation de l'exercice de la psychologie, donc pas
seulement des titres de psychologue et psychothérapeute, en l'occurrence.
En tout état de cause, un enjeu essentiel de la psychologie intégrative est de permettre de sortir par le haut de l'esprit de chapelles régnant toujours majoritairement en France en 2016,
et aussi des usages dévoyés de la psychologie, tout cela en sachant que si cet enjeu est complexe et conflictuel, pour les raisons qu'on aura abordées, il n'en demeure pas moins essentiel dans le travail au service des personnes : enfants, ados, adultes.
A Paris, le 28 Juin 2016
Françoise Zannier - Psychologue Psychothérapeute Superviseur Coach
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