Françoise Zannier - Psychologue et Docteur en Psychologie - à Paris, sur site et en ligne - Tél. 09 81 62 89 40 - contact@psychologue--paris.fr



Questions Fréquentes


Eléments de réponses aux questions sur les psys, la psychologie, les motifs de consultation, etc...


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- Dans cette page, vous trouverez des informations sur les questions suivantes :


Qui sont les professionnels de la Psychologie ?
- Psychologue
- Coach
- Psychothérapeute
- Psychanalyste
- Superviseur
- Psychiatre


Quand et pourquoi consulter ?
- Obtenir des réponses à des questions, résoudre des problèmes relationnels avec soi-même ou avec autrui, développer ses capacités comportementales et relationnelles.

Quelles sont les principales approches psychologiques et psychothérapeutiques ?
- Psychanalyse
- Psychologie cognitivo-comportementale
- Théories systémiques
- Ethnopsychiatrie

Bonne lecture !


Les Professionnels de la Psychologie



- Un Psychologue a une formation universitaire de base d'au moins 5 ans en psychologie (Les Psychologues scolaires. Très souvent, il a suivi d'autres formations et possède d'autres diplômes (DU, DESU, Doctorat, etc...). Cette profession est règlementée et le titre de Psychologue bénéficie d'une reconnaissance nationale.
Chaque psychologue possède un numéro ADELI.
Ce dispositif permet de vérifier que le professionnel concerné détient bien les diplômes permettant d'utiliser le titre de Psychologue (Licence + M1 + M2 de psychologie au minimum, pour la formation universitaire).


- Un Coach est un professionnel de l'accompagnement de personnes dans des projets divers et variés (personnels, scolaires, professionnels, etc..) ou bien dans des situations spécifiques, délicates ou difficiles (résolution de problèmes nécessitant des connaissances spécialisées, en plus du bon sens et de la logique nécessaires).
Le terme "coach" est issu du monde du sport où il désigne des personnes nommées aussi "entraineurs sportifs". Il a d'abord été importé dans le domaine du savoir-être en entreprise, puis du fait de son succès, de nombreuses personnes dispensant toutes sortes d'enseignements s'autoproclament aujourd'hui "coachs".
La profession de coach n'étant pas règlementée et remplissant des fonctions similaires à celles des psychologues, de nombreux psychologues utilisent ce vocable pour qualifier les procédures d'accompagnement qu'ils mettent en œuvre (voir une interview du Pr Pierre Angel sur le métier de coach).

Grosso modo, comme l'explique le Pr Angel, on peut dire que le coaching s'adresse à des gens allant bien et voulant aller mieux, tandis que la psychothérapie s'adresse à des gens présentant des souffrances personnelles et souhaitant les surmonter.
C'est pourquoi coaching et psychothérapie ne sont souvent pas si différents qu'on le croit, et sont pour ainsi dire comme l'endroit et l'envers d'une même problématique d'évolution personnelle.
C'est aussi pourquoi le coaching utilise les techniques psychothérapeutiques à des fins de développement du potentiel individuel et de réalisation de projets - l'intérêt du travail étant dès lors d'avoir à disposition la plus vaste panoplie possible d'outils thérapeutiques.

Le coaching s'inscrit dans le domaine du développement personnel, dérivé du mouvement dit du Développement du Potentiel Humain, où s'inscrivent également les psychothérapies humanistes.
La profession de coach permet à des non-psychologues de répondre aux besoins d'aide et d'accompagnement psychologique de très nombreuses personnes (élèves, étudiants, professionnels, particuliers,...).
Toutefois l'exercice de cette profession par des non-psychologues, ne va pas sans présenter certains risques et dangers (erreurs d'évaluation des problématiques ou de diagnostics, non-reconnaissance de pathologies abordées comme de simples questions d'ordre pédagogique ou éducatif, connaissances théoriques et méthodes inadaptées ou insuffisantes, notamment).
Par conséquent on ne le répètera jamais assez :

"le seul vrai spécialiste de la psychologie, c'est le psychologue".


Comme celles des psychothérapeutes non-psychologues, les formations de coachs sont diverses et variées, allant des plus "fantaisistes" aux plus sérieuses. Les meilleures formations de coachs sont de type DU ou DESU, et sont donc beaucoup moins pointues en psychologie que celles des psychologues.
Enfin, pour compliquer encore un peu plus les choses, de nombreuses formations de coachs intègrent l'enseignement de théories psychologiques mineures ou alors douteuses sur les plans scientifique et surtout éthique.
A l'heure actuelle, de nombreuses théories sont en effet des "sous-produits" de théories originales, véritables plagiats ou contrefaçons de théories princeps, fabriqués selon toute vraisemblance à des fins de concurrence et de commercialisation.
C'est la raison pour laquelle il est souvent très difficile pour des profanes de s'orienter correctement dans l'univers psy en question, et de différencier le bon grain de l'ivraie pour ainsi dire.
C'est d'autant plus vrai que de nombreux charlatans sont très habiles à faire passer pour des savoirs sérieux et fiables, des connaissances de pacotille, en promettant monts et merveilles la plupart du temps.
Dans cette mesure, on ne saurait trop recommander aux usagers de la psychologie de se méfier des promesses inconsidérées et irresponsables de bonheur ou de succès, quelles qu'en soient les formes, et de ne s'adresser qu'à des professionnels dument formés et qualifiés.
(pour plus d'informations, voir l'article le Marché du Psychospirituel).

- Un Psychothérapeute est spécialisé en psychopathologie et psychothérapie. Pour cela, il doit avoir acquis une formation complète de haut niveau dans ces deux domaines. En France, depuis la loi de 2004, seuls les psychologues, psychiatres et psychanalystes régulièrement inscrits dans les registres de leurs associations, sont psychothérapeutes de droit.
Le décret d'application de cette loi, sorti en 2010, a ensuite introduit une division entre ces professions en réservant le titre de psychothérapeute aux seuls psychiatres sans aucune formation complémentaire. On a encore vu à cette occasion comment les enjeux cliniques s'effacent parfois au profit d'enjeux politiques, les psychiatres étant avant tout des médecins ayant par conséquent une approche essentiellement biologique de la psychopathologie et de la psychothérapie.
Le Décret est aujourd'hui révisé et reconnait aux psychologues cliniciens notamment de cette même prérogative, car leur formation correspond aux exigences de ce Décret, sans qu'il y ait besoin d'aucun complément, ce qui avait manifestement "échappé" aux rédacteurs du Décret précédent.


- Un Psychanalyste a suivi une analyse didactique et une formation auprès de ses pairs et au sein d'une association de psychanalystes.
Dans l'immense majorité des cas, c'est un professionnel ayant une formation initiale de psychiatre ou psychologue, l'accès à ces associations se réalisant par cooptation entre pairs.
Toutefois, cette profession n'étant pas règlementée, de nombreux professionnels s'autoproclament "psychanalystes" sans avoir acquis une formation au sens venant d'être vu et souvent sans même bien connaitre la psychanalyse, ce qui est un comble dans le contexte en question.


- Un Superviseur est un psychologue (ou autre psy) qualifié et expérimenté réalisant des sessions de supervision, dite aussi analyse des pratiques professionnelles, ceci à destination des professionnels des champs de la Santé, de l'Education et du Secteur Social principalement.
Concrètement une supervision se déroule sous la forme d'une co-analyse visant à mettre au jour les problématiques rencontrées dans le cadre professionnel et à les traiter.

- Un Psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie. La psychiatrie concerne essentiellement les pathologies psychiques et/ou mentales nécessitant des traitements médicaux (biologiques) de plus ou moins longue durée en cure ambulatoire ou en milieu hospitalier.
Précisons que les psychothérapies sont des traitements psychologiques complémentaires des traitements biologiques dans de très nombreux cas.
Elles permettent souvent aux patients de diminuer la durée des traitements biologiques et/ou les doses de produits psychotropes prescrits dans ces traitements. Elles sont aussi parfois plus efficaces que les traitements biologiques dans certaines pathologies et permettent à de nombreux patients de conserver une qualité de vie optimale malgré leur pathologie.
Précisons enfin que l'étude des psychothérapies occupe une place infime dans le cursus de base des psychiatres, nombre d'entre eux ayant ainsi une approche essentiellement biologique des pathologies.

Pour plus de détails concernant les professions de la psychologie, voir le site psychologue-coach-psychotherapeute-paris.fr


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Quand et pourquoi consulter ?



Trouver des réponses à des questions, résoudre des problèmes psychologiques ou aller mieux, nécessite souvent de prendre soin de soi.
Bien se connaitre soi-même, autrui et le monde extérieur est déterminant dans ce sens.
Ceci supposant également d'avoir les meilleures références. En effet, il faut bien savoir que toutes les théories ne se valent pas et qu'il est très facile aujourd'hui, mais encore risqué, de perdre son temps avec des savoirs mineurs ou de pacotille (voir l'article Le marché du Psychospirituel).

En tout état de cause, de très nombreux problèmes sont des problèmes relationnels, ou bien ont une importante dimension relationnelle.
Nos relations avec nous-mêmes, autrui et les objets du monde extérieur, conditionnent notre vie de manière essentielle.
C'est pourquoi il est essentiel également de veiller à ce que ces relations soient les meilleures (et dans certains cas les moins mauvaises) possibles.

Notre conscience traduit notre mode d'être en relation.
Faire en sorte qu'elle soit la plus grande et la meilleure possible est la seule voie permettant de nous réaliser nous-mêmes dans les meilleures conditions, c'est-à-dire de prendre les bonnes décisions et de mener à bien nos actions et projets.

En d'autres termes, aucune activité humaine n'échappe aux conditions psychologiques - relationnelles donc - dans lesquelles elle s'exerce.
Même s'il est imparfait du fait de certaines influences inconscientes notamment, le psychisme est le centre de contrôle de la vie consciente. C'est pourquoi notre vie en est tributaire dans tous ses aspects.
A l'extrême, on peut tout aussi bien dire que rien n'existe en dehors de la conscience, et que celle-ci ne se trouve pas dans notre cerveau même si elle en est en partie le produit.

C'est pourquoi toutes les questions ou problèmes pouvant bénéficier d'un éclairage, de conseils, d'un accompagnement ou d'un suivi (coaching), ou d'un traitement psychothérapeutique à court, moyen ou long terme, sont des motifs réels et sérieux pour faire une démarche dans ce sens.
Contrairement donc à un vieux préjugé tenace, il n'est pas nécessaire d'être en souffrance pour consulter un psychologue.
Corolairement, une personne qui consulte n'est pas obligatoirement "malade" ou "incapable" de trouver seule des solutions ou des réponses à des problèmes.

La psychologie clinique en particulier s'occupe autant de "normalité" que de "pathologie".
Les modèles psychopathologiques n'auraient en effet aucun sens s'ils n'étaient pas construits en référence à la normalité ou à des modes de fonctionnement optimaux qu'il s'agit d'atteindre.
Plus généralement, les psychologues seraient incapables de conseiller et de conduire des traitements psychologiques, s'ils n'avaient aucune idée de ce qu'est la normalité et plus encore ces modes de fonctionnement optimaux.
De plus, de très nombreux problèmes psychologiques sont l'expression atténuée de pathologies avérées, c'est pourquoi Freud disait très justement qu'entre le normal et le pathologique, il n'y a pas le fossé que l'on croit.

Les connaissances scientifiques en psychologie sont en fait utiles dans de très nombreux cas parce qu'elles concernent les principaux aspects de la conscience et de son corolaire : l'inconscient.
La conscience est la manifestation de l'être en relation.
Sont ainsi visées les relations que nous entretenons avec nous-mêmes, autrui et le monde extérieur, mais encore tous les objets psychiques quels qu'ils soient, constituant une activité consciente (rapports objectaux) ou susceptible de le devenir.
Par "objets psychiques", il faut entendre les "représentations" d'objets du monde extérieur et intérieur, que nous avons en nous.
L'univers de la pensée, i.e. des représentations visuelles et symboliques, constitue le psychisme. Il s'agit d'une dimension immatérielle distincte de son substrat biologique, encore appelée esprit dans les religions et les philosophies spiritualistes.
En effet, les pensées que nous formons et les img que nous voyons ne se trouvent pas dans notre cerveau même si elles en sont en partie le produit, d'où le postulat d'une dimension psychique en grande partie indépendante de la biologie.

De ce point de vue, par exemple, un problème de concentration insuffisante témoigne souvent d'une relation perturbée à une activité.
Dès lors, il s'agit par un travail de co-analyse et d'enquête, de découvrir les facteurs impliqués dans ce problème afin de tenter d'y remédier ou de l'amoindrir . Nous sommes ainsi clairement dans ce qu'il est convenu d'appeler le paradigme herméneutique de l'esprit.
Comprendre et expliquer sont les principaux leitmotivs de toute action psychologique, une figure ne se transformant et ne se dépassant en une autre que par sa pleine compréhension.
Rien à voir donc ici avec un hypothétique dysfonctionnement synaptique ou neuronal.

Tout rapport objectal est potentiellement un objet d'étude psychologique, en particulier dès lors qu'il s'agit d'améliorer ce rapport.
En d'autres termes, il s'agit souvent d'améliorer des relations par différentes méthodes parmi lesquelles on peut citer l'écoute, la co-analyse, l'apport de connaissances nouvelles, l'expérimentation de ces connaissances (outils conceptuels) ou training, le suivi de l'évolution personnelle, etc...

On voit aussi ici pourquoi la psychologie n'est pas une approche médicale, et encore moins "une province de la médecine" (Lacan), même si des paramètres biologiques interviennent nécessairement dans la vie psychique (à ne pas confondre avec son substrat biologique ou appareil mental).
La différence est pour ainsi dire la même qu'entre le Hardware et le Software informatiques, même si l'aporie en question n'a pas fini de faire couler de l'encre.
A toutes fins utiles, rappelons toutefois ce que disait le célèbre médecin et physiologiste Claude Bernard : "On ne ramènera jamais les manifestations de notre âme aux propriétés brutes des appareils nerveux pas plus qu' on ne comprendra de suaves mélodies par les seules propriétés du bois ou des cordes du violon nécessaires pour les exprimer ”.


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Quelles sont les principales approches
psychologiques et psychothérapeutiques ?



Les principales approches psychologiques enseignées à l'Université sont la Psychanalyse (on devrait plutôt dire les théories psychanalytiques), la Psychologie cognitivo-comportementale, les Théories systémiques et l'Ethnopsychiatrie (dite aussi Ethnopsychanalyse), et nulles autres, c'est à préciser dans un contexte où une foultitude d'écoles (quand il ne s'agit pas de pures contrefaçons) tentent de se faire passer pour scientifiques et importantes (voire pour les meilleures) au travers de promesses toutes plus "alléchantes" les unes que les autres (à ce sujet, voir le Nouveau Guide "Santé et Dérives sectaires"- de la Miviludes).

En ce qui concerne la psychanalyse, c'est abusivement qu'on en parle comme d'un modèle de psychothérapie, ceci parce qu'en réalité, elle n'est thérapeutique que "par surcroit".
Cela signifie qu'elle est d'abord essentiellement une méthode permettant d'explorer la personnalité de l'analysant et de lui permettre d'accéder à qu'on appelle conventionnellement la "connaissance de soi".
Le principal mérite de la psychanalyse est d'avoir ouvert et systématisé un nouveau champ de connaissances, autrement dit un nouveau paradigme scientifique qui est celui du psychisme, ce champ n'étant pas à confondre avec la biologie et la médecine.
L'étude du cerveau notamment (c'est-à -dire du substrat matériel du psychisme) est le principal objet des neurosciences, de la psychiatrie et de la psychopharmacologie - mais ces sciences ne sauraient en aucun cas et de très loin, expliquer à elles seules les phénomènes de la conscience.
En tout état de cause, la Psychanalyse est la principale matrice des écoles de psychothérapie apparues au XXe Siècle dans les pays occidentaux, dont notamment la psychothérapie cognitive et les théories systémiques.

Pour résumer les choses, il a fallu qu'émerge la notion de psychisme comme représentant une dimension indépendante du cerveau, pour que soit créé le pôle clinique de la psychologie en France notamment, et que de très nombreuses études se concentrent à partir de là sur ce psychisme et son fonctionnement.
Autrement dit, s'il est évident que le corps et le psychisme forment un tout indissociable dans l'appréhension première que nous en avons, et que de nombreuses interactions ont lieu entre l'un et l'autre, il n'en demeure pas moins qu'ils renvoient l'un et l'autre à 2 champs de connaissances bien distincts, la psychologie ne pouvant en aucun cas être confondue avec la biologie.
C'est pourquoi les neurosciences représentent souvent à tort "le nec plus ultra" des connaissances psychologiques dites scientifiques.
L'amalgame plus ou moins permanent effectué entre psychologie et biologie aboutit en fait à une confusion des disciplines se faisant au détriment des personnes peu ou pas informées.

La Psychothérapie cognitivo-comportementale a été "inventée" dans les années 70 par des anciens psychanalystes (AAron Beck et Albert Ellis) qui ont de manière assez évidente reformulé de nombreux concepts psychanalytiques dans le langage cognitiviste.
Ce travail de reformulation s'est accompagné d'une réflexion et d'une élaboration conséquentes des phénomènes de la psychologie du sens commun. Il s'est inspiré également des travaux de la philosophie analytique et des philosophies du langage, si bien que cette école représente aujourd'hui un courant de pensée important avec lequel on peut compter.
En effet, il permet de traiter des problématiques ou certains de leurs aspects ne relevant pas uniquement des grilles de lecture psychanalytiques.
Précisons ici que le reproche adressé à la psychologie cognitivo-comportementale, d'utiliser des méthodologies quantitatives, n'est pas fondé en ce sens que ces méthodologies évaluatives sont surajoutées pour ainsi dire.
La psychologie cognitivo-comportementale n'implique nullement en elle-même d'utiliser ces méthodologies. Les méthodologies qualitatives sont parfaitement utilisables également. L'utilisation massive des méthodes quantitatives tient au fait que les études en question sont réalisées dans le champ de la psychiatrie et de la psychopharmacologie, où les mesures ont une grande importance pour les traitements médicamenteux, et où des habitus anciens sont déterminants dans ce sens.
La psychologie ne s'est dégagée que très progressivement de la biologie et de la médecine, comme discipline autonome, ceci expliquant la survivance de confusions et de fortes résistances de la part du corps médical qui la revendique comme étant incluse dans son champ.

Tout cela étant, des divergences théoriques de fond opposent par ailleurs la psychothérapie cognitive et la psychanalyse, sans que pour autant ces divergences soient incompatibles du point de vue pragmatique des traitements, comme nous l'avons montré dans notre thèse sur l'intégration en psychothérapie.

Les Théories Systémiques sont nées aux Etats Unis, leur berceau officiel étant l'Ecole de Palo Alto.
Comme leur nom l'indique, ces théories intègrent dans l'approche clinique, la dimension sociale de celle-ci et plus exactement celle des interactions entre les membres d'un groupe (famille, entreprise, ethnie, etc...).
Ces théories conçues à partir des théories des systèmes et des jeux notamment, sont par nature essentiellement constructivistes.
C'est pourquoi ce sont des théories ouvertes, c'est-à -dire capables d'incorporer des apports théoriques extérieurs au courant systémique.
Les théories systémiques repose sur le principe qu'un individu fait partie d'un système relationnel et interactionnel, dans lequel chaque élément interagit avec tous les autres éléments du système (un système commence à partir de 2 personnes).
A partir de notions comme l'homéostasie groupale, les boucles de rétroaction, les logiques non-ordinaires (paradoxes, dialectique, etc...), cette école s'attache à décrire comment et en quoi le comportement d'un individu se comprend et s'explique principalement au travers des interactions existant dans le groupe d'appartenance considéré.
On sait grâce à la psychanalyse, qu'un individu est toujours déjà un être social, et que par conséquent, la compréhension de l'individuel passe par le collectif ou le social. Le clivage entre individuel et social est ainsi de pure forme.
Cependant, grâce aux théories systémiques, de nombreuses autres notions permettent d'éclairer certains aspects relationnels ou mécanismes psychologiques d'une manière extrêmement pertinente dans de nombreux cas, ce qui du même coup permet d'entrevoir des solutions ou de formuler des réponses vis à vis de problèmes pour lesquels les autres écoles ne proposent parfois pas d'aide adéquate.

L'Ethnopsychiatrie s'intéresse essentiellement à la culture d'appartenance des personnes, donc aux aspects sociologiques, spirituels et religieux notamment, permettant de comprendre et d'expliquer les différents modes de fonctionnement et de dysfonctionnement psychologique rencontrés chez des personnes d'une même culture.
Comme l'a brillamment formulé Georges Devereux : "psychisme et culture sont co-émergents".
On entrevoit ainsi pourquoi les dimensions sociales et culturelles de tout sujet sont inscrites, imbriquées dans le psychisme individuel, via le langage et les représentations mentales propres à une culture, nation ou ethnie.
Le vocabulaire sociologique et culturel (concepts, notions, mots, valeurs...) auquel tout individu est affilié par ses attaches familiales et personnelles, en particulier, est un objet privilégié d'étude en ethnopsychiatrie.
C'est dire ici si les faits de langage sont prépondérants en psychologie, ceci tant dans leur dimension collective qu'individuelle.
L'ethnopsychiatrie par nature très vaste ne peut être connue que de manière limitée, sachant que le but n'est pas de "tout savoir sur tout", mais de connaitre et d'appliquer des principes essentiels, ce qui est déjà beaucoup.
Parmi ces principes, outre ceux déjà cités, on retiendra celui du débat contradictoire grâ ce auquel toute problématique est discutée d'une manière intégrée dans la culture du groupe, afin de trouver ou de retrouver son sens en regard de celle-ci).
Il est apparu en effet aux ethnopsychiatres que la plupart des pathologie présentées par des personnes migrantes ne peuvent pas s'expliquer indépendamment du cadre culturel de ces personnes. La culture d'origine d'une personne détermine en effet de manière prépondérante les problématiques étant à traiter. Il s'agit donc essentiellement de prendre en compte cette culture, de l'intégrer autant que possible dans le système de soins si l'on veut comprendre ce qu'il y a comprendre, et non pas passer à cô té "en arrachant la personne" de son cadre culturel (T. Nathan), pour appliquer sur elle des concepts et notions appartenant à une autre culture.
L'ethnopsychiatrie atteint ainsi un très haut niveau de compréhension et d'humanisme dans son approche des faits culturels et humains.



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